Pourquoi vous devez faire attention à vos croyances limitantes

Les croyances limitantes, c’est un peu le fardeau de notre cerveau.

On en acquiert tôt, vite, et on les garde pour un moment, notre petite tête n’étant attentive qu’à ce qui les confirme.
 
Elles façonnent notre vision du monde, notre mentalité dans la vie.
 
Si certaines sont bénéfiques et nous aident à avancer, quand on parle de croyances limitantes, on pense surtout à celles qui nous bloquent, nous empêchent de faire ce qu’on voudrait vraiment faire.
 
Alors comment faire le tri et pour les envoyer balader, comment s’en débarrasser ?
Une croyance limitante, c'est quoi ?​

Les croyances limitantes sont aussi essentielles qu’elles peuvent être handicapantes.

Ce sont toutes les notions, les « vérités » qu’on t’inculque pendant ton apprentissage de la vie (ce doux moment où les adultes détiennent la seule et unique vérité). Et ces « vérités » s’ancrent en toi et façonne qui tu es, et qui tu deviens.

Pour être plus concret, c’est ce qui va, une fois adulte, te faire te dire que « je ne suis pas bonne en maths« , « je suis toujours en retard« , et tant d’autres.

Bref, ce sont des petites phrases qu’on perçoit ou qui nous sont rappelées en permanence pendant notre enfance, et qu’on intègre comme des vérités. Et qui, la plupart du temps, nous brident et nous enferment dans une boite. On ajoute à ça le biais de confirmation (le fait que notre cerveau va chercher partout ce qui confirme ces croyances et jamais nous faire penser le contraire), et on est vernie, condamnées à toujours le penser !

Pour vous donner des exemples très concrets, voici les croyances limitantes que j’ai sur ma propre personne, amusez-vous à trouver les vôtres !

je ne suis pas sportive. J’étais toujours la fille un peu ronde toujours sélectionnée en dernière dans les jeux d’équipe, je ne suis pas souple, je m’essouffle pour un rien. Le sport, c’est pas fait pour moi. Je te laisse imaginer comment il est dur pour moi de combattre celle-ci et de faire du sport une fois adulte.
je suis grosse. Merci l’entourage qui m’a toujours fait croire à celle-ci, les médecins, et j’en passe. Je n’ai jamais été grosse en réalité. Mais à force de l’entendre, on finit par le croire (et le collège passe par là, avec le harcèlement, les marques et leurs tailles qui ne veulent rien dire, bref). J’ai dépassé celle-ci il y a quelques années. Mais elle m’a malheureusement construit.
je suis maladroite. Je suis certaine de ne pas être la seule à m’insulter dès que je faisais tomber ou renversais quelque chose. À grand renfort de « mais quelle conne » et autres « mais il faut être vraiment débile pour faire ça ». J’ai à peu près réussi à balayer celle-là aussi, mais pas facile d’arrêter ces petits mots en apparence anodin mais dont l’utilisation fait plonger notre estime de soi au 36ème dessous.

Dans un sens plus positif, mais toujours un peu à côté de la réalité

je suis organisée. C’est partiellement vrai, car il m’arrive par exemple d’oublier les anniversaires de mes proches, d’être en retard, et j’en passe.
je suis bonne en maths. Cette croyance-là m’a fait aimé les maths contrairement à mes camarades d’école, mais ça ne m’a pas empêché de redoubler ma 1ère S et de finir en terminale L. J’aime toujours les maths, mais à un moindre niveau haha !
je suis à l’aise à l’oral. Des années de théâtre dans mon enfance m’ont aidé à ancrer celle-ci. Elle est toujours vraie, mais ça ne m’empêche pas d’angoisser et de stresser avant de m’exprimer devant une audience. Mais le fait de savoir que je sais faire ça m’empêche de refuser quand on me le propose. Quelqu’un de plus timide (qui a cette croyance limitante d’être timide ou de ne pas savoir s’exprimer en public) refuserai tout net.
– je suis créative. Je dessinais beaucoup enfant, j’ai appris à coudre très tôt, je sais bricoler, bref, je suis créative ! Le pendant à cela, c’est que quand je ne créé pas à proprement parler, je sors de cette case et je me sens mal, vu que ça fait partie de la définition que j’ai de moi-même.

Bref, tu as l’idée, on est tous blindés de croyances limitantes (et encore, je n’ai brossé que celles qui concernent ma propre personne, on en a aussi plein sur le monde qui nous entoure, les autres, et j’en passe).

Comment on combat une croyance limitante ?​

Car oui, il s’agit parfois d’un vrai combat contre soi-même, je n’utilise pas le terme par hasard.

Déjà, il s’agit de repérer la croyance limitante dès qu’on la voit.
 

Dans le cas de ma croyance « je suis maladroite » où je m’insultais à chaque maladresse, je notais à chaque fois que je m’adressais un mot méchant. Ce simple constat m’a fait réaliser à quel point je le faisais souvent. Vraiment trop souvent. Ensuite, je m’efforçais de ne pas le faire. Ou, si les mots m’échappaient tout de même, de me corriger tout de suite après.

Bon, ça faisait rapidement schizophrène, mais tant pis ! « Mais quel conne, c’est pas possible ! Heu non, c’est pas grave, ça arrive à tout le monde, tu ramasse et on oublie, t’inquiète pas pour ça ! ».

J’ai eu la chance, à ce moment là, d’être entourée de gens bienveillants qui faisaient d’eux-mêmes la deuxième phrase, mais quand ça n’est pas le cas, l’astuce est de se parler comme on parlerai à sa meilleure amie ou à une enfant.

À aucun moment, on la traiterai de conne. On l’aiderai à ramasser la bêtise, on lui ferai un câlin si elle pleure, mais vraiment, les insultes seraient la dernière idée qui nous viendrait à l’esprit pour quelqu’un d’autre.

Autre arme pour combattre les vilaines croyances, les affirmations. Affirmer chaque matin que « je suis adroite, agile et habile », à force, finit par nous rentrer dans le crâne. Mieux, notre cerveau, voyant effectivement qu’on l’est (et finissant par le croire), ne voit plus que ça ! En quoi je suis adroite, agile et habile … et plus du tout les petites bourdes par-ci par-là.

On peut écrire ou dire à voix haute ces affirmations (devant la glace le matin fonctionne bien)(pour tout vous dire, j’ai eu longtemps une liste d’affirmations dans mes toilettes, plutôt que d’être sur mon téléphone, je les lisais à chaque fois que j’y faisais un tour, ça finit par rentrer XD).
 

Enfin, une chose à savoir, c’est qu’il faut cesser d’alimenter cette croyance.
Si possible, moins fréquenter les personnes qui nous l’ont inculqué (oui, moins je vois ma famille et plus mon estime de moi est haute, c’est malheureux mais c’est ainsi), s’entourer de gens bienveillants qui seront les premiers à nous corriger en cas d’insulte adressée à soi-même, et au besoin, se répéter des affirmations.

Quels bénéfices à virer une croyance limitante qui ne nous convient pas ?​

Car oui, il y a des bénéfices à se séparer d’une croyance limitante qui nous encombre. Oh que oui !

Se prouver à soi-même qu’on peut changer et que cette case dans laquelle on nous a mis n’est pas la nôtre est ultra positif pour notre estime.

Voir qu’on évolue, qu’on s’améliore, c’est toujours bénéfique (pensez à qui vous étiez il y a 10 ans. il y a forcément du progrès à des tas de niveaux, non ?! on se sent génial dans ces cas là !)

Ensuite, débarrassée d’une croyance limitante, on s’autorise plus de choses, on réalise qu’on peut faire ce qu’on veut.
Vraiment ce qu’on veut.
Que rien nous est interdit (en toute légalité bien entendu !).

Encore un exemple concret : quand je me suis rendue compte que non, je n’étais pas grosse. mon estime de moi a dépassé le niveau 0 et a commencé à augmenter. et pour la première fois de ma vie, j’ai trouvé un compagnon. L’estime de soi, c’est la base de plein de choses 😉

Alors certes, ça ne se fait en une semaine de se débarrasser d’une croyance limitante bien ancrée, c’est un travail quotidien.
Mais le jeu en vaut la chandelle n’est-ce pas ?

Bref, les croyances limitantes, c’est bien quand elles sont en accord avec qui on est,
mais sinon, du balai !

Et toi, quelles sont tes croyances limitantes ?
Lesquelles tu as déjà vaincues ?
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