Le changement.
Un mot qui fait peur.
Presque un gros mot.
Dans changement, il y a bouleversement.
Abandon.
Arrêt
de ce qui était.
Rupture.
Chacun est marqué par le changement.
Il est parfois soudain,
brutal ou même douloureux.
Difficile à vivre mais
nécessaire.
Souvent forcé par la vie, par les circonstances.
Mais quand il est choisit, il se fait le plus souvent à petits
pas.
À pas de loup.
Doucement, sans s’en rendre compte.
Une idée, qui mûrit dans un coin de notre tête.
Qui, après
un certain temps, donne des fruits.
L’idée n’est pas visible, mais le changement est déjà là.
Le
fruit, lui, sera la preuve externe du changement
interne.
L’aboutissement.
Beaucoup de décisions se prennent comme ça.
Les grands virages de la vie.
Ceux dont tout l’entourage
s’étonne, s’insurge, prend pour de l’impulsivité.
Ils ont été
longtemps pensés, réfléchis.
Et la solution est apparue.
Le
fruit est arrivé.
Pouf !
Une démission.
Un départ à l’autre bout du monde.
Un
changement d’alimentation.
Une rupture.
Rien ne se fait
réellement au hasard.
Le terreau était déjà là.
La graine a été plantée.
À
mesure que les bons nutriments lui ont été apportés, elle a
grandit.
Devenant une petite plante.
Déjà porteuse de
changements extérieurs.
Grandissant subtilement, millimètre
par millimètre.
Elle se heurtera à des conditions difficiles
pour pousser.
Des peurs, des croyances, qui freinent sa
croissance.
Mais, si elle est assez forte, elle ne disparaitra
pas.
Elle se fera violence, et finira par grandir, et produire
ses fruits.
Il faut parfois laisser le temps au changement.
Pas à pas,
le changement se fera.
Doucement en apparence, lentement ou
pas.
Mais il se fera.
Petit pas après petit pas, on peut changer beaucoup.
On peut
changer tout court.
Avec le changement lui-même arrive une autre façon de
penser.
Une autre façon de percevoir le changement.
Un abandon oui, mais pour mieux retrouver la nouveauté, celle qui
plait enfin.
Un rupture certes, mais pour mieux se lier avec ce
(ceux ?) qui nous fait vibrer.
Une sorte de délestage de ce qui ne nous convient pas.
Ôter
de nos épaules ce qui nous pèse, se retrouver légère de nos
nouvelles envies.
Se choisir avant toute autre chose.
Une fois le changement mis en branle, il devient un élan, une
force.
Les contraintes, les obstacles deviennent
minuscules.
L’envie est plus forte.
Le besoin est plus
puissant.
Le changement peut faire peur.
Mais le plus souvent, il est
libérateur.
Au final, n’est-il pas l’expression de notre
évolution intérieure ?
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