Prêt ? Non ? Tanpis !

Un mois déjà que ce blog est ouvert, et aucun article encore.

Pire, l’article de base du blog, intitulé de manière très originale « premier article de blog », trône encore sur la page d’accueil (on dit que l’enlève si je parviens à publier cet article ?)

Quand on sait le nombre de blogs et d’articles que j’ai pu tenir, le nombre d’articles rédigés, c’est un comble ! Le nombre d’articles en brouillon pour ce blog là, c’est encore pire (10 à l’heure actuelle, mais ça pourrait encore augmenter)(je me fais la réflexion que celui-ci est le 11ème, du coup)(génial)

C’est fou, quand enfin on se décide à bouger, à faire ce qui nous appelle, à quel point le premier pas est presque simple, et les pas suivants sont d’une difficulté terrible. Comme si notre vie en dépendait. Comme si on se jetait dans un vide carrément incommensurable (alors que, soyons honnête, seule mon audience à l’écriture de cet article ressemblera à un vide incommensurable ! XD)

Même si on sait faire, même si on maîtrise déjà l’exercice, malgré cela même. En dépit de cela. On n’hésite, on ne se trouve pas crédible, on n’aime pas le ton, la forme, le fond, la structure. Toujours un truc qui cloche, qui fera que le bouton « publier » ne sera pas approché.

Le moindre détail devient capital, même si dans 6 mois, on ne s’en souviendra pas le moins du monde. La moindre virgule, le mot utilisé, l’italique ou pas l’italique, le saut de ligne, le paragraphe …. Un peu comme quand, ado ou étudiant, il fallait réviser ou faire un devoir, mais que la vaisselle, la mouche ou la tâche sur le mur étaient bien plus passionnants …

Et la petite voix du syndrôme de l’imposteur n’est pas en reste non plus.

« Non mais tu es qui pour écrire sur l’organisation et le rangement ? Tu as vu l’état de ta cuisine alors que tu as juste reçu 2 amis pour un repas ? Et c’était il y a 24h ?! Tu t’es bien regardée ? Et puis, c’est pas comme si tes âneries pouvaient aider quelqu’un, la bonne blague ! ».
Coriace celle-ci, et elle mâche rarement ces mots.

Que faire contre tout ça ? Pour se lancer une bonne fois pour toutes, et écrire ensuite de manière plus fluide la suite ?

Se lancer, n’est-ce pas ? Foncer, un peu tête baissée, et advienne que pourra ?!

Bon bah …

c’est parti !

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