Il y a un peu moins d’un an, je te parlais de comment avoir une année 2019 du tonnerre (juste par ici !)
Et de mon mot de l’année (que j’ai honnêtement oublié dès février), qui était « se bouger ». C’est drôle, car j’ai beau l’avoir oublié, je termine l’année en faisant de l’exercice -un tout petit peu-, mais absolument tous les jours, et presque 2h de sport à peu près une fois par semaine, et en bougeant énormément dans mon boulot (coucou les 15 000 pas par jour !).
Donc finalement, même si je l’ai oublié, ce mot de l’année s’est plutôt bien accroché à mon année, n’est-ce pas ?!
Pour revenir à mon article de l’année dernière, je te propose un petit rappel, en version augmentée avec mon recul, et surtout étendu à la décennie. Après tout, on passe à la décennie suivante, on en laisse une autre derrière nous, alors autant faire les choses en grand, non ?
Un bilan sur 10 ans, ça en impose. Dans tous les domaines de la vie, ça bouge, on évolue, on précise nos envies, et j’en passe. Il ne faut pas hésiter à reprendre ses agendas, ses calendriers où que sais-je pour mieux se souvenir, car 10 ans, c’est loin (il y a 10 ans, je terminais mon 1er semestre à la fac le moral au fin fond des chaussettes, oups !).
Du coup, dans ce bilan, je te propose d’abord de lister les choses dont tu es fièr.e, dans tous les domaines de ta vie. On n’oublie rien, on note les petites comme les grandes fiertés (sur ma liste, j’ai « avoir monté mon bar » comme « avoir été famille d’accueil pour des chats», en passant par « m’être coupé les cheveux très courts » : on a dit pas de jugements de valeur sur nos fiertés ^^).
Puis, il va te falloir en sélectionner entre 3 et 5 dont tu es plus fièr.e que les autres, et expliquer pourquoi. Cela va te permettre de voir ce qui compte pour toi, et pourquoi ça compte autant. Par exemple, je me suis rendue compte que quelque chose qui compte pour moi est de garder la joie, l’étincelle enfantine en moi, de ne pas devenir une adulte aigrie, peureuse et qui pense tout savoir. Je veux rester cette gamine qui est fascinée par la coccinelle qui se pose sur le bout de son doigt. Je veux garder mon âme d’enfant, c’est un vrai truc important à mes yeux. Au milieu de quelques autres choses tout aussi importantes, bien entendu ^^
Ensuite, je te propose de noter les leçons que tu as tiré des ces 10 ans, des choses que tu as apprises, que ce soit en terme d’apprentissage pur sur un sujet précis, mais aussi en terme de relation, ou de développement personnel. Des choses que tu as enfin intégré et dont tu es content.e. Pour te citer une des leçons que j’ai apprises en 10 ans, c’est d’arrêter de vouloir changer les gens. Chacun fait son chemin, trace sa propre route. On ne change personne, les gens changent quand ils le veulent eux. Le mieux à faire, c’est de donner un exemple, pas de leur dire quoi faire.
Pour continuer, pourquoi ne pas noter ce que tu laisse partir ? Les vieux projets que tu as abandonné ou juste mis de côté mais pour lesquels tu n’as plus la force ou la foi. Les objectifs que tu ne souhaites plus vraiment atteindre. Les relations qui ne t’apportent plus rien de bien, les ressentiments, les colères et les contrariétés sur lesquelles tu ne veux plus t’appesantir. Les croyances limitantes qui te pèsent un peu trop. De mon côté, je me pardonne ma crédulité et ma naïveté, simples preuves que je veux toujours voir le meilleur en la personne que j’ai en face de moi.
Là aussi, choisis entre 3 et 5 choses que tu veux vraiment laisser en 2019 et plus jamais y revenir, et explique pourquoi.
De mon côté, je balance tout un tas de croyances limitantes qui me pourrissaient la vie et sur lesquelles j’ai bien travaillé ces derniers mois, qui m’engluaient dans une vie qui ne me correspondait pas à bien des égards. Par exemple, la croyance qui me dit depuis des années -au moins l’école primaire- que je ne suis pas sportive. J’ai d’ailleurs préféré écrire dans ma liste la tournure affirmative de la chose « je suis sportive contrairement à ce que je crois depuis longtemps ».
Enfin, n’oublie pas de reprendre les objectifs que tu t’étais fixé en début d’année et voir où tu en es.
De mon côté, j’ai coché très vite mes objectifs du dernier trimestre de 2019 (j’en avais 3), et j’arrive tout doucement à la fin de mes objectifs annuels (mais mes cheveux ne poussent pas aussi vite que je le veux)(oui, « faire pousser mes cheveux jusqu’au milieu de mon dos » était un de mes objectifs 2019. y a pas d’objectif idiot, okay ?! XD)
Avec la vitesse à laquelle vont nos vies ces derniers temps, c’est important de se poser et de savoir ce qu’on veut vraiment. Pas ce que veut te faire acheter telle ou telle pub sur les réseaux, ou tel machin à la mode. Ni ce que veulent pour toi tes ami.e.s, ta famille, ton.a partenaire de vie.
Mais ce que toi, tu veux. Ce dont tu as besoin.
Donc n’hésite pas à prendre du temps seul.e pour y réfléchir, quitte à y penser pendant plusieurs semaines (comme ça risque d’être mon cas haha !).
Tu peux bien entendu t’aider de ta liste de bilan faite plus haut pour déterminer ce que tu veux. En principe, elle t’a permis de déterminer ce qui est important pour toi en cette fin d’année, et aussi ce dont tu ne voulais plus.
Sinon, n’hésite pas à reprendre ton agenda de l’année et à noter ce que tu as aimé faire, ce que tu n’as pas aimé.
J’ai l’impression que c’est ma nouvelle rengaine, les objectifs.
Mais honnêtement, j’ai coché tellement vite ceux de mon dernier trimestre de 2019 que je ne suis pas mécontente d’avoir un peu de répit en cette fin d’année (j’avais volontairement allégé la liste car je me connais, je vis au ralenti l’hiver). Et sur mes 4 objectifs annuels, j’en coche 3 (dont mon objectif de lecture accompli en juin haha !).
On se souvient, on fixe des objectifs SMART : spécifiques, mesurables, atteignables, réalistes et temporellement définis.
Pas de « je veux faire du sport », mais plutôt « je veux faire 3 séances de 30 minutes de sport par semaine avant juillet ».
On peut se fixer des objectifs dans tous les domaines de vie : relations, finances, corps, maison, rythme de vie, et j’en passe ! Si tu veux atteindre quelque chose dans un domaine, tu le note ! Par exemple, cette année, j’ai tellement bien réussi mon objectif de lire 2 livres par mois que je tente la version un livre par semaine ! (je lis sur mon téléphone, et en bon ancien petit rat de bibliothèque, je lis très rapidement : autant dire que je kiffe d’avance cet objectif là !)
C’est infernal comme ce mot sonne bien à mon oreille, mais je n’y peux rien, j’adore planifier.
Donc, une fois le bilan fait, les objectifs fixés, on s’organise pour les atteindre.
Pour reprendre l’exemple du sport, on ne commencera pas directement par faire 30 minutes 3 fois par semaine, ça serait idiot et voué à l’échec. Mais on ira doucement, 5 minutes une fois par semaine ou quelque chose du genre. La deadline étant juillet, on calcule de combien augmenter chaque mois pour terminer en juillet par notre objectif.
On oublie pas, chaque mois et chaque trimestre, de jeter à nouveau un œil sur la liste des objectifs (pas forcément pour voir si on s’y tient, mais aussi pour voir si ces objectifs sont encore cohérents pour nous avec le temps. Ce qu’on veut atteindre en début d’année ne sera peut être plus la même chose une fois la rentrée de septembre enfin là, etc.
Pour reprendre mon exemple personnel, l’objectif que je me suis fixé est volontairement de lire 53 livres dans mon année. Donc un livre par semaine en moyenne, ce qui, vu mon rythme actuel, est assez simple (en vérité, je dessinerai 53 cases dans mon carnet et je cocherai au fur et à mesure, avec une petite annotation des mois pour voir si je suis en retard ou en avance).
Bon, et tu me connais, pas de pression à ce sujet. Les « objectifs », ça fait très formel et gravé dans le marbre. Mais ça ne l’est pas. On a le droit de changer d’avis malgré tout, les objectifs annuels permettent juste d’orienter l’année (tout comme le mot de l’année), et les objectifs mensuels de donner une couleur à ton mois. Mais on change, on évolue, donc à nos objectifs de bouger avec nous, et pas l’inverse 😉
Parce que j’ai beau être control-freak, mon mot d’ordre reste de profiter.
Les objectifs, les bilans, la planification, j’adore ça. Il me semble que ça donne une orientation à notre vie, une impulsion pour ne pas juste se laisser bercer (voire balloter) par les évènements qui surviennent dans notre quotidien.
Mais il n’est pas nécessaire de se faire des nœuds au cerveau si on passe une deadline de quelques jours/semaines, si on prend un peu de temps pour soi et qu’on est pas méga productif.ve à longueur de journée, si on rate un jour d’une routine qui est un de nos objectifs. Le but d’un objectif est de réaliser quelque chose qui compte pour soi. Pas de se flageller chaque jour car on arrive pas à faire ce truc à la mode que tout le monde fait (coucou le miracle morning. moi et mes réveils à 8h30, on te rit au nez).
Ces objectifs vous sont personnels, les comptes à rendre ne le sont qu’à vous-même, ils orientent votre vie, donc pas de pression, personne ne viendra vous taper sur les doigts si vous ne les atteignez pas ^^
De même qu’on a pas besoin d’attendre la nouvelle année pour avoir de nouveaux objectifs, on peut s’en fixer quand on veut, et sans forcément leur donner le nom de « bonnes résolutions » …
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